Les noms donnent lieu à des images qui, dans leur grande diversité, sont autant de « lectures » possibles des virtualités véhiculées par une désignation comme « Baal des cieux », « Zeus Euruopa » ou « YHWH Sabaoth ». Parallèlement, et parfois en relation avec les mises en images, les noms suscitent des récits qui ont vocation à fonder, expliquer, contextualiser le recours à tel ou tel attribut onomastique et/ou iconographique. À l’inverse, des récits sur les noms divins peuvent inspirer les artistes.
Nous entendons graviter autour des noms, des images et des récits à la recherche de correspondances mais aussi d’écarts, afin de souligner, au départ de cas ou de dossiers dûment choisis, les spécificités des différents langages mobilisés pour déployer les potentialités des noms divins, les relations que traduisent les noms, les images et les récits, ainsi que leur dialogue en contexte, en situation rituelle tout spécialement, afin d’en mesurer l’agentivité et l’impact tout à la fois.