La conférence inaugurale du Colloque “Naming and Mapping the Gods in the Ancient Mediterranean. Spaces, Mobilities, Imaginaries” aura lieu le 24 mars à 17h30 à la Salle San Subra (Saint Cyprien). Nous aurons le plaisir d’écouter William Van Andringa (EPHE) : “Quand Jupiter se manifeste en foudroyant : enterrement de la foudre et savoir religieux local”. La présentation se fera en français avec le diaporama en anglais.
La participation à la conférence se fait sur inscription uniquement. Attention le nombre de place est limité, n’attendez pas pour vous inscrire !
Pour cela, écrivez-nous à l’adresse suivante : erc-map@univ-tlse2.fr
La Méditerranée antique est un monde plein de dieux. Loin d’être confinés dans leurs sanctuaires, les dieux s’ancrent dans l’environnement des hommes de multiples façons : les villes, les carrefours, les frontières et les confins, les forêts, les montagnes, la mer et bien d’autres espaces encore sont leurs domaines. Ils colonisent également les espaces imaginés, quand les poètes et les auteurs évoquent leurs lieux de vie ou ceux qu’ils parcourent lors de leurs diverses aventures. Il est donc logique que les spécialistes de l’Antiquité se soient penchés sur l’inscription du divin dans l’espace depuis longtemps déjà. Dans cette dynamique, le colloque Naming and Mapping the gods in the Ancient Mediterranean. Spaces, Mobilities, Imaginaries souhaite réunir les compétences et les spécialités de multiples disciplines – archéologie, histoire, géographie, anthropologie, histoire des religions, philologie, réception, social network analysis – afin d’envisager à nouveaux frais le corpus documentaire concerné par l’intersection entre
le divin et l’espace. Cette intersection invite en effet à une pluralité de questionnements, déclinés dans les axes ci-dessous.
Le colloque ambitionne en outre de se distinguer en proposant un angle d’approche innovant, inspiré des thématiques du projet ERC MAP : l’intersection entre les espaces et les désignations des dieux. Les modes de désignation des puissances divines, dès lors qu’ils sont envisagés comme des moyens de définir, de caractériser, de différencier, mais aussi de mettre en relation, constituent effectivement autant d’indices d’une “cartographie” dynamique et complexe du divin. À cet effet, plusieurs pistes sont proposées : L’espace comme attribut onomastique, Nommer l’espace des dieux, Les modes de présentification des dieux dans l’espace, Mettre les dieux et les lieux en équation, Sanctuaire et émergence des villes, Les religions « urbaines ».