Qui sommes-nous ?

L'équipe MAP

Après un doctorat en Histoire ancienne à l’université de Liège (1987) et une Habilitation à diriger les Recherches à l’université de Grenoble (2002), Corinne Bonnet est devenue, en 2003, professeur d’Histoire grecque à l’université Toulouse – Jean Jaurès. Responsable du projet MAP, elle est spécialiste des religions de la Méditerranée ancienne, entre monde grec et monde sémitique, avec un intérêt particulier pour les contextes multiculturels.

cbonnet@univ-tlse2.fr

PLH : http://plh.univ-tlse2.fr/accueil-plh/pratique/l-annuaire/mme-bonnet-corinne-28435.kjsp

Après avoir développé dans sa thèse une approche spatiale des mécanismes de prise de décision dans les démocraties hellénistiques d’Ionie et de Carie, Julie Bernini poursuit des recherches sur les cités hellénistiques dans le reste du monde grec. Elle associe les sources épigraphiques aux sources archéologiques afin de saisir les particularités de l’expérience politique vécue par les Grecs dans les différents lieux de l’espace civique (agoras, sanctuaires, gymnases..).  

https://univ-tlse2.academia.edu/JulieBernini

Inès Bonnabot a obtenu en 2021 un double Master Histoire, Civilisations, Patrimoine et Humanités Numériques à l’Université Rennes 2. Spécialisée en histoire antique, elle a réalisé un mémoire sur les aspects sociaux et culturels de la cité de Smyrne aux époques hellénistique et impériale. Pour les besoins de cette étude, elle a créé une base de données relationnelle recensant les individus attestés dans le corpus funéraire de Smyrne. Ingénieure de recherche au sein du groupe MAP depuis le 1er octobre 2021, elle travaille sur le pan « Humanité Numérique » du projet, et plus précisément sur l’analyse des réseaux onomastiques.

Thèse de doctorat (Paris-Sorbonne 1994) sur Isis myrionyme, partiellement publiée dans Myrionymi (Stuttgart 1996 ; 2nde éd. Toulouse 2016) ; collaborateur du Roman Provincial Coinage.

bricault@univ-tlse2.fr PLH : http://plh.univ-tlse2.fr/accueil-plh/pratique/l-annuaire/bricault-laurent-41283.kjsp?RH=1413489959124
Thomas Galoppin

Ses recherches doctorales ont porté sur les animaux et les pratiques dites « magiques » dans le monde gréco-romain. Depuis, il poursuit des recherches sur la magie, le merveilleux et l’innovation rituelle en lien avec la matérialité des pratiques et le dialogue interculturel dans les mondes grec et latin. Sa méthode est celle de l’anthropologie historique, qu’il contribue à développer au sein du projet MAP.

thomas.galoppin@univ-tlse2.fr

CV

Depuis sa thèse de doctorat, publiée en 2011 aux éditions De Boccard sous le titre La fabrique des couleurs. Histoire du paysage sensible des Grecs anciens, ses recherches portent sur l’anthropologie des couleurs dans les sociétés anciennes. Directrice du programme de recherche Idex Synaesthesia (https://synaesthes.hypotheses.org) de 2015 à 2017, elle élargit aujourd’hui son terrain d’enquête à l’ensemble des registres sensoriels, afin de saisir les spécificités de l’expérience religieuse des Grecs anciens. Son enquête dans le champ des sensibilités se nourrit notamment de dialogues avec les anthropologues, dans une démarche de comparatisme contrastif.

adelinegc@yahoo.fr

Titulaire d’une thèse de doctorat en Histoire grecque ancienne sur les épiclèses de Zeus en Attique (Université Rennes 2, 2013), Sylvain Lebreton est un des principaux artisans de la BDEG (Banque de Données des Epiclèses Grecques). Ses travaux sur les structures et les dynamiques du polythéisme hellénique à travers l’étude des épithètes divines trouvent dans l’ERC MAP un cadre naturel. Il contribue notamment au volet « grec » du projet, en particulier dans ses implications historiques, géographiques, sociales et politiques.

sylvain.lebreton@univ-tlse2.fr

Academia.edu : https://ulg.academia.edu/SylvainLebreton HAL : https://aurehal.archives-ouvertes.fr/author/read/id/1655479 PLH : http://plh.univ-tlse2.fr/accueil-plh/pratique/l-annuaire/lebreton-sylvain-529986.kjsp

Giuseppina Marano est diplômée en «Philologie, Litterature et  Civilisations de l’Antiquité» à l’Université de Naples Federico II avec un mémoire en Histoire grecque. Ses recherches ont porté sur l’histoire  maccabéenne et surtout sur la tradition de la syngeneia entre Juifs et  Spartiates. Actuellement, elle est doctorante dans le cadre du projet MAP et travaille sur les sources épigraphiques et numismatiques  concernant les cultes de Zeus dans le Southern Levant.

Après une thèse de doctorat sur la phonétique et morphologie des dialectes doriens de la région d’Argolide soutenue à Madrid en 2008, Enrique Nieto Izquierdo a continué ses recherches sur les dialectes du grec ancien, en consacrant à ce sujet de nombreux ouvrages et articles, y compris sa thèse de postdoctorat sur la syntaxe des dialectes d’Argolide (Paris, 2017) et son habilitation à diriger des recherches sur la prosopographie et onomastique de la ville d’Épidaure (Nancy, 2021). Il contribue notamment au volet grec du projet, en particulier sur les questions d’ordre linguistique.

enrique.nieto-izquierdo@univ-tlse2.fr

Academia.edu : https://univ-tlse2.academia.edu/EnriqueNietoIzquierdo

Alaya Palamidis a consacré sa thèse aux sanctuaires abandonnés dans le monde grec antique, et ses travaux post-doctoraux à l’étude des sanctuaires grecs en tant que lieux de savoirs. Ses recherches lui ont entre autres permis de s’intéresser à l’intervention de savoirs divers dans le processus de formation des noms divins, et à l’impact que des études étymologiques sur ces noms ont pu avoir sur les cultes. Au sein du projet MAP, qu’elle a rejoint en mars 2021, elle propose notamment de continuer d’étudier l’onomastique divine sous l’angle des savoirs.
alaya.palamidis@univ-tlse2.fr

HAL: https://hal.archives-ouvertes.fr/search/index/q/*/contributorId_i/650765
Academia.edu: https://univ-tlse2.academia.edu/AlayaPalamidis

Clémentine Souchaud Parguez

Clémentine Souchaud Parguez est responsable administrative et community manager du projet MAP  depuis mars 2021. Après deux Master 2, en Archéologie préhistorique  (2012) et en Histoire de l’art moderne (2015), elle est actuellement  chargée de cours à l’Université Toulouse Jean Jaurès ainsi que chargée  de missions à la Maison de la Recherche (Toulouse) et secrétaire de  rédaction pour la revue « Les Cahiers de Framespa ». Elle est la  co-fondatrice de la société Web Com’Cept, spécialisée dans la création  de sites web, de visuels de communication et de motion design.

clementine.souchaud@univ-tlse2.fr

Les chercheurs invités

Beatrice Bersani est diplômée à l’Università degli Studi de Turin avec un mémoire en littérature latine tardive. Elle est actuellement doctorante et tutrice en lettres classiques à l’Université d’Édimbourg. Son projet examine les couleurs comme modes de représentation des forces divines dans la poésie latine occidental du IVe siècle, en se concentrant sur la relation entre l’imagerie traditionnelle et Chrétienne.

https://www.ed.ac.uk/profile/beatrice-bersani

Claudio Biagetti a obtenu une Maîtrise en Archéologie de l’Université de Roma Tre et un doctorat en Lettres Classiques de la même Université et de la Westfälische Wilhelms-Universität Münster, Allemagne. Il travaille actuellement comme chercheur contractuel à la Westfälische Wilhelms-Universität Münster (Sujet : Ostraka et inscriptions sur céramique d’Ephèse) et, depuis 2017, il a été chargé de cours en Langue et Littérature Grecque à l’Institutum Patristicum « Augustinianum » (Université Pontificale du Latran). Entre 2013 et 2015, il a travaillé en tant que boursier Alexander-von-Humboldt à la Westfälische Wilhelms-Universität Münster (sujet : Fragments sur papyrus assignés à Théopompe de Chios). Il a été membre de plusieurs équipes archéologiques travaillant en Asie Mineure (Temnos, Kymè d’Éolide, Pergame-Aigai d’Éolide, Ephèse). Il a été membre de l’équipe du projet EDAK (Epigraphische Datenbank zum antiken Kleinasien ; Université de Hambourg). Ses recherches portent principalement sur l’histoire, l’épigraphie, la topographie et la religion de l’Asie Mineure, sur l’historiographie ancienne et sur la papyrologie grecque.

Mail : claudio.biagetti@univ-tlse2.fr

Barbara Bolognani est une chercheuse en archéologie de l’âge du Fer au Levant. Après avoir obtenu un doctorat en histoire du Proche-Orient à l’Université de Bologne (2017), elle a été chargé de recherche à l’Institut d’archéologie de l’Université hébraïque de Jérusalem (2018-2019). Barbara est spécialiste en coroplastieet membre professionnelle de trois fouilles archéologiques (Karkemish, Zincirli, Tel Keisan). Pour le projet MAP, elle est impliquée dans l’établissement d’une connexion entre les épithètes divines du Levant et les terre cuites phéniciennes et tente également de reconstruire la composition ethnique derrière cette production.

barbarabolognani@gmail.com

Séjour : 03/02/2020 – 03/04/2020

Academia.edu:https://unibo.academia.edu/BarbaraBolognani

Daniela Bonanno est Maître de Conférences à l’Université de Palerme. Elle a publié une monographie intitulée : Ierone il Dinomenide: storia e rappresentazione (Suppl. Kokalos 21, Pise-Rome 2010). Elle travaille sur l’histoire grecque d’époque archaïque et classique et sur l’histoire de la religion grecque. Elle a récemment co-édité les dossiers thématiques suivants : Responsabilità e merito nel mondo antico. Retorica, Giustizia e Società dans Hormos 9 (2017) et Uomo e ambiente nel mondo Greco dans Hormos 10 (2018). Elle a été boursière de l’Academia Belgica (Rome) et de la Fondation Alexander von Humboldt à l’université de Münster et à l’université d’Erfurt. Actuellement, elle termine une monographie sur Némésis dans le monde grec.

Alessandro Buccheri est docteur de l’EHESS et de l’Université de Pise. Il est actuellement post-doctorant du LabEx HASTEC, et rattaché au Centre Jean Pépin. Ses recherches portent sur la poésie grecque archaïque et classique, ainsi que sur l’histoire de la botanique grecque. Dans le cadre du projet MAP, il explore le rôle de la terminologie botanique dans les chaines onomastiques des divinités grecques.

Gian Franco Chiai a étudié la philologie classique, l’archéologie et l’histoire ancienne à l’Université de Rome La Sapienza, où il a poursuivi ses études de doctorat en Histoire Ancienne (Histoire Grecque – Superviseur : Prof. D. Musti). Il a enseigné dans les universités de Tübingen, Heidelberg, Francfort et Berlin (Université Libre). Il a été assistant de recherche dans le projet CIL de l’Académie des sciences de Berlin. Actuellement, il écrit son travail d’Habilitation en Histoire Ancienne à l’Université libre de Berlin.Ses recherches portent sur la religion antique grecque et romaine, la géographie ancienne, l’épigraphie grecque et la numismatique ancienne.

https://fu-berlin.academia.edu/GianFrancoChiai

gian.franco.chiai@fu-berlin.de

g_chiai@yahoo.it

Ses recherches portent sur l’histoire et l’archéologie phénico-punique. Elles proposent une approche comparative et pluridisciplinaire, avec une attention particulière portée à l’archéologie du rite, l’histoire des religions, les sources épigraphiques et iconographiques et les relations hommes-animaux. Il est titulaire, depuis mai 2012, d’un doctorat en Proche-Orient ancien réalisé à l’Université L’Orientale de Naples. Dans sa thèse, publiée en 2014, il a étudié les sanctuaires-tophet du monde phénico-punique. Après son doctorat, il a mené des recherches postdoctorales à l’École Pratique de Hautes Etudes de Paris (2012-2013), au Laboratoires d’Excellence RESMED de Paris (2015) et ARCHIMEDE de Montpellier (2016-2017), à l’École française de Rome (2017-2020) et au Madrid Institute for Advanced Studeis (2020-2021). bruno.dandrea.uni@gmail.com

Academia : https://casadevelazquez.academia.edu/BrunoDAndrea

HAL : https://cv.archives-ouvertes.fr/bruno-dandrea 

Christian Frevel est docteur en théologie de la Faculté catholique de l’Université de Bonn (1994). Depuis ses travaux sur la déesse Asherah, il a consacré son habilitation, obtenue à l’Université de Bonn (1998), au Pentateuque. Il a enseigné la théologie biblique à l’Université de Cologne et est actuellement professeur de Bible hébraïque à la Ruhr-Universität de Bochum et Extraordinary Professor au département de théologie de l’Université de Pretoria. Ses publications portent sur divers sujets liés à l’histoire (et la religion) d’Israël et de la Judée, à l’iconographie et à l’anthropologie.

Séjour : 15/09 – 31/10/2019

christian.frevel@rub.de

Page institutionnelle

Theodora Jim a obtenu son doctorat en Histoire ancienne à l’Université d’Oxford, et elle est actuellement professeur associée d’Histoire grecque à l’Université de Nottingham. Elle est spécialiste de la religion de la Grèce ancienne, avec un intérêt particulier pour les études anthropologiques et comparatives des religions. Elle a publié deux monographies : Sharing with the Gods: Aparchai and Dekatai in Ancient Greece (2014) et plus récemment Saviour Gods and Soteria in Ancient Greece (2022). En 2021, elle a reçu le Prix Philip Leverhulme. 

Theodora.Jim@nottingham.ac.ukhttps://nottingham.academia.edu/TheodoraJim 

Thèse de doctorat sur la commémoration des morts chez les Nabatéens et dans l’Ancien Testament (2005), habilitation sur le double corps du roi dans les cultures sémitiques occidentales et dans l’Ancien Testament (2018). Enseigne l’Ancien Testament à l’Université de Tübingen, en mettant l’accent sur l’histoire des religions sémitiques du Nord-Ouest. Pour MAP, elle saisit les inscriptions nabatéennes ainsi que les inscriptions de Hatra.

Anaïs Marchiando est doctorante à l’Université de Genève (directeur Dominique Jaillard). Elle s’est spécialisée en grec ancien et en histoire des religions à l’Université de Genève. Ses recherches portent sur les Erinyes et les configurations dans lesquelles elles apparaissent et agissent, dans la tragédie athénienne et dans les inscriptions.

Luca Lorenzon a obtenu son diplôme en langues et lettres classiques en 2019 à l’Université de Liège. Il prépare actuellement une thèse de doctorat dans cette même université sous la direction conjointe de Vinciane Pirenne-Delforge (ULiège – Collège de France) et de Stefano Caneva (Università degli Studi di Padova). Ses recherches portent sur les honneurs cultuels voués aux êtres humains en Grèce ancienne. Il s’intéresse plus précisément à la manière dont les Grecs eux-mêmes concevaient les pratiques rituelles établissant une équivalence entre les destinataires d’honneurs cultuels et les divinités traditionnelles. Il contribue en outre aux projets Collection of Greek Ritual Norms (CGRN) et Practicalities of Hellenistic Ruler Cults (PHRC).

Giuseppe Minunno, après un diplôme à l’École de Specialization en  Archéologie de l’Université de Pise, a obtenu un doctorat à l’Université  de Rome La Sapienza avec une thèse sur l’emploi rituel des  oiseaux dans le Levant ancient, dirigée par Alfonso Archi et Paolo  Xella. Il est maintenant chargé du cours d’Archéologie phénico-punique à  l’école de spécialisation en patrimoine archéologique de l’Université  de Florence et il est membre du comité scientifique éditorial de l’Encyclopaedic Dictionary of Phoenician Culture.

Mes recherches concernent les dynamiques théologiques et rituelles du polythéisme antique à travers l’étude 1) de la cohabitation et de la vénération conjointe de dieux dans des lieux de culte, 2) de l’onomastique divine grecque et latine et 3) de la sociologie et des pratiques rituelles des cultes dits « à mystères » d’Isis et de Mater Magna. Ma thèse de doctorat Divine Cohabitations in Sanctuaries of the Graeco-Roman World, soutenue le 31 mai 2021 et actuellement en préparation pour publication, a eu pour objectif d’améliorer notre connaissance sur le fonctionnement du polythéisme en examinant l’un de ses modus operandi fondamentaux : les cohabitations divines, c’est-à-dire le partage permanent ou temporaire d’enceintes sacrées, de temples et d’autels par plusieurs dieux. 

Mon travail comme chercheuse invitée du projet MAP porte sur le paysage divin de la Lydie hellénistique et romaine. Ayant recueilli et analysé les attestations anatoliennes d’épithètes divines  dérivées d’anthroponyms pour le workshop My name is your name. Anthroponyms as divine attributes (2-3 juin 2021), je vise maintenant à étudier ces attributs en contexte, au sein du paysage onomastique auquel ils appartiennent dans la région dont proviennent la plupart de ses témoignages: la Lydie. Pour ce faire, je saisirai les séquences onomastiques lydiennes dans la BBD MAP et j’établirai la cartographie divine de ce territoire pour déterminer, ensuite, comment les divinités à des attributs anthroponymiques s’intègrent dans les configurations panthéoniques locales et quelles sont les spécificités de leurs cultes. 

Mes recherches portent sur l’épigraphie religieuse de l’ouest de l’Empire romain. Je m’intéresse spécialement à l’interaction religieuse de groupes spécifiques de la population avec des cultes particuliers comme moyen d’étudier l’interaction culturelle dans la religion. Ainsi, ma recherche doctorale initiale portait sur les différents types de culte solaire dans l’Empire romain et actuellement, je cherche à étendre ma ligne de recherche sur les manières d’appeler le divine pendant l’Empire romain. En particulier, j’ai un intérêt profond pour la dynamique des séquences onomastiques mises en contexte. En effet, la variété des noms donnés au divin, depuis les formules répétées jusqu’aux choix individuels, peut nous aider à comprendre les modèles de verbalisation de l’expérience religieuse. Je concentre alors mes recherches sur des contextes interculturels et sur la façon dont les personnes qui font les dédicaces avaient tendance à conceptualiser le divin, afin d’étudier l’expression religieuse dans l’épigraphie. 

Je collabore également avec l’équipe de recherche de l’UC3M (Madrid), chargée d’analyser l’épigraphie religieuse en Hispanie, et avec le projet RICO (Religion : the Individual & the Communitas), où nous étudions les outils méthodologiques et conceptuels modernes à l’égard de l’expérience religieuse. Mon travail en tant que visiteur académique dans le cadre du projet MAP portera sur l’étude des inscriptions religieuses bilingues de Rome écrites en latin et en grec. 

Sébastien Plutniak est sociologue et historien des sciences. Ses travaux concernent les recours à la formalisation, la mathématisation, et l’automatisation en sciences humaines et sociales. Sa thèse de doctorat de sociologie (EHESS, 2017) portait ainsi sur l’introduction des mathématiques et de l’informatique en archéologie au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Il s’est également spécialisé dans l’usage des méthodes numériques en sciences humaines et sociales (programmation, analyse de réseaux, analyse de séquences, formats de publication, etc.). Son apport au projet MAP concerne donc les méthodes d’analyse des séquences onomastiques divines.

ORCID : https://orcid.org/0000-0002-6674-3806

Publications : https://cv.archives-ouvertes.fr/sebastien-plutniak

Brandon Simonson est docteur en sciences des religions de l’Université de Boston (2019). Il a fait sa thèse sur les noms personnels araméens en Syrie et en Mésopotamie dirigée par Alejandro Botta et Bezalel Porten. Il est instructeur d’études bibliques à l’Université de Boston, où il enseigne des cours de langues bibliques et d’histoire. Ses recherches portent sur les mondes de langue araméenne de la Syrie, la Mésopotamie, et l’Égypte au cours du premier millénaire av. n.è., et il étudie la relation entre l’onomastique et les croyances et perspectives religieuses des personnes portant ces noms anciens.

Juan Manuel Tebes est un historien du Proche-Orient spécialisé en histoire et en archéologie de l’âge du Fer au Levant et au nord-ouest de l’Arabie. Il enseigne actuellement à l’Université catholique d’Argentine ; il est également chercheur au Conseil national de la recherche d’Argentine. Il a été chercheur dans plusieurs institutions internationales, notamment à l’Institut Albright de recherches archéologiques (Jérusalem), au Centre américain de recherches orientales (Amman), à la Maison de l’Archéologie et de l’Ethnologie (Paris), à l’Université de Sydney, à l’Université de New York, à l’Université du Michigan, à la Ruhr-Universität Bochum et à la Ludwig-Maximilians-Universität München.

juan_Tebes@uca.edu.ar

Academia.edu: http://uca-ar.academia.edu/JuanManuelTebes

 

Anna Elise Zernecke a comparé des prières akkadiennes à Ishtar et des Psaumes bibliques dans sa thèse de doctorat en théologie protestante / Ancien Testament (Johannes Gutenberg-Universität Mainz, 2010, publié 2011 en AOAT 387), et ensuite a étudié Elyon / le plus haut comme nom / titre de Dieu / dieu(x) pour son habilitation (2018). Depuis 2018, elle est professeur de l’histoire de religion de l’Ancien Testament et de l’archéologie de Syrie-Palestine à Christian-Albrechts-Universität à Kiel. Elle travaille sur les langues sémitiques du Nord-Ouest, les textes bibliques et inscriptions et les religions du Levant du 1er millénaire av. J.-C.

https://www.theol.uni-kiel.de/de/professuren/at-zernecke

Kacper Ziemba a obtenu son doctorat en histoire ancienne à l’Université de Varsovie en 2022, où il a soutenu sa thèse sur la royauté judéenne à l’époque perse sous la direction de Łukasz Niesiołowski – Spanò. Depuis février 2023, il est membre de l’équipe de recherche  » Divergent Views of Diaspora in Ancient Judaism  » à l’Université de Copenhague.

Ses recherches portent sur les différents aspects de l’histoire politique et sociale de la Palestine au premier millénaire avant notre ère.

Advisory Board du projet MAP

Collaborateurs

Julie Anglade est étudiante en Histoire Bilingue Anglais et en Sociologie à l’université Toulouse 2 Jean Jaurès. En tant que stagiaire elle est là pour seconder l’organisation de la Summer School qui a eu lieu à Jérusalem entre le 9 et le 19 juillet 2019. Elle a aidé pour la logistique du séjour et crée les supports de communication à destination des participants en lien avec l’événement. 

Étudiant du Master Mondes Médiévaux à l’Université de Toulouse 2 Jean Jaurès et ancien étudiant de la licence d’Histoire Bilingue Français-Anglais. Responsable de la mise en ligne les publications en français et anglais du site web de l’ERC MAP, de la page PLH et du Facebook.

Ginevra Benedetti est doctorante à l’Université de Pise-Sienne (Italie) (advisors: Mario Lentano / Maurizio Bettini). Elle s’est spécialisée en études classiques à l’Université de Sienne et est maintenant inscrite à un programme de doctorat conjoint avec l’Université de Toulouse Jean Jaurès (codirection: Corinne Bonnet). Ses recherches portent sur les transformations religieuses qui ont eu lieu dans l’empire romain entre le I-IIème siècle de notre ère et en particulier sur l’apparition progressive de la divinité Pantheus en tant que somme des pouvoirs des divinités connues de la culture grecque et romaine. Ses intérêts et domaines d’étude sont l’anthropologie et la religion du monde antique, avec une attention particulière pour l’archéologie et l’épigraphie. Ginevra collabore également avec le Centre d’anthropologie du monde antique (Sienne) pour l’organisation de cycles de séminaires et de réunions, ainsi qu’avec la Revue «I Quaderni del Ramo d’Oro Online» en tant que co-éditeur.

Étudiant en Master ISM-AG Ingénierie et Science des données orientées Métiers – Appliquées à la Gestion de production à Université de Toulouse Jean Jaurès, et Ayant assuré un cursus « ingénieur en génie industriel » à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis « ENIT ». Intégré à l’équipe MAP dans le cadre d’un stage pendant les mois de Janvier et février 2023 afin de participer à l’étude statistiques.

Maria Bianco est Docteur de recherche en Histoire de l’Antiquité, titre obtenu avec la thèse «Les Phéniciens et les Grecs en Méditerranée : étude de leurs relations à travers les témoignages épigraphiques (Ve siècle avant – Ier siècle après J.-C.) ». Elle a été post-doctorante dans le cadre de MAP durant les deux premières années du projet (2017-2019). Ses intérêts de recherche portent, en particulier, sur l’épigraphie grecque et sémitique, les thématiques du multilinguisme et multiculturalisme dans la Méditerranée antique ainsi que sur les transferts et contacts linguistiques et l’onomastique antique.

maria.bianco@univ-tlse2.fr

Lien vers CV

Alysée Bodelot a intégré le master Mondes Anciens à l’Université Jean Jaurès de Toulouse. Travaillant sous la direction de Laurent Bricault, ses recherches portent sur la topographie religieuse de Rome au IVème siècle de notre ère. Au travers de l’étude des sanctuaires et cultes de Mithra, Isis et Mater Magna, elle s’interroge sur le concept d’altérité incluse.
Dans le cadre d’un stage au sein du laboratoire MAP, Alysée Bodelot aborde la question des cultes d’Apollon à Delphes et Délos, et participe ainsi à l’élaboration de la base de données concernant ces deux sites.

Guillaume Chemit a intégré, en 2019, le Master Mondes Anciens de l’Université Toulouse Jean Jaurès. Sous la direction de Corinne Bonnet, il s’intéresse au sacrifice grec en contexte épique, en étudiant la sphère rituelle dans les Argonautiques d’Apollonios de Rhodes et les Dionysiaques de Nonnos de Panopolis. Dans une perspective d’histoire de la religion grecque, il cherche à mettre en relief les modalités d’interaction avec la sphère suprahumaine, tout en soulignant l’évolution de la représentation du sacrifice dans le cadre de l’épopée. Stagiaire au sein du Laboratoire MAP, il aborde les cultes d’Apollon à Delphes et Délos, à travers les dénominations et l’entourage du dieu.

Au sein du projet MAP, Nourelhouda Elomri est en charge des relectures de la base de données. Après une double formation à l’Université de la Sorbonne-Paris 3 en civilisation américaine (master obtenu en 2015) et en linguistique anglaise (master obtenu en 2017), ses recherches doctorales tournent autour de l’évolution des constructions catenatives dans le monde anglophone. Actuellement, elle est enseignante et coordinatrice pédagogique à l’Université de Léonard De Vinci à Paris.

Élodie Guillon est en charge de la coordination scientifique et administrative du projet MAP. Depuis son doctorat (obtenu en 2013), intitulé « Les arrière-pays des cités phéniciennes à l’époque hellénistique (IVe-Ier s. av. J.-C.). Approches historiques et spatiales d’une aire géoculturelle », elle s’intéresse aux questions de territoire, d’organisation territoriale et des réseaux animant l’espace. Ces centres d’intérêts tournent autour de l’approche spatiale et des nouveaux outils, comme la modélisation, les analyses quantitatives et statistiques permettant de rendre compte de la complexité, de la structuration des installations phéniciennes et puniques, de leurs interactions avec leur environnement qu’il soit spatial, culturel, social… Au sein du projet, elle développe la réflexion autour de l’emploi de ces outils des humanités numériques et participe aux recherches pour le volet sémitique essentiellement.

elodie.guillon@univ-tlse2.fr

PLH : http://plh.univ-tlse2.fr/mlle-guillon-elodie-46830.kjsp Academia.edu  : https://univ-tlse2.academia.edu/ElodieGuillon/CurriculumVitae

Après une licence d’Histoire à l’université Jean-François Champollion à Albi, Quentin Guitard intègre l’Université Toulouse Jean-Jaurès et travaille sur le pouvoir agissant des divinités du désir au Ve siècle avant notre ère sous la direction d’Adeline Grand-Clément. Stagiaire du projet MAP, il mène des recherches sur Apollon et son environnement religieux à Delphes et Délos.

Étudiant en informatique à l’université Toulouse 2 Jean-Jaurès.

Développe une application qui permet de visualiser graphiquement les relations entre les formules onomastiques.

Aleksandra Kubiak-Schneider est une jeune chercheuse, spécialiste d’épigraphie religieuse palmyrénienne. Elle a fait sa thèse doctorale intitulée « Celui dont le nom est béni pour l’éternité. Une étude des dédicaces sans théonyme de Palmyre » sous la direction des Profs. Michał Gawlikowski et Françoise Briquel-Chatonnet à l’Université de Varsovie en 2016. Ses intérêts de recherche comprennent la continuité des traditions religieuses anciennes (mésopotamiennes, araméennes et phéniciennes) et leur changement dans les époques hellénistique et impériale dans les cités du Proche-Orient. Actuellement elle est en recherche de poste.

Séjour :  01/03 au 30/06/2019 ; okubiak@gmail.com

Antoine Laurent

Avec une double formation en archéologie (deux masters à Lille et Lyon) et une en géomatique (master à Saint-Etienne), Antoine Laurent s’intéresse à toutes les formes de la spatialisation de l’information dans les domaines de l’histoire, de l’archéologie et du patrimoine. Dans le cadre du projet MAP il supervise la conception des outils d’analyse.

antoine.laurent@univ-tlse2.fr

CV

Actuellement étudiant en master Sciences de l’Antiquité sous la direction de Madame Corinne Bonnet, les recherches de Matiss Maury portent sur la place du religieux dans les manuels militaires de l’Antiquité et visent entre autres à faire ressortir un intérêt nouveau pour ce type de source, souvent délaissé en tant que tel. En tant que stagiaire au sein du projet MAP, sa contribution est centrée sur l’entourage religieux d’Apollon dans la ville de Delphes. 
 

Valentine Pelras a achevé un master interdisciplinaire sur les Mondes de l’Antiquité à l’Université de Strasbourg avec une spécialisation en Théologie de la Bible hébraïque, et a réalisé un mémoire portant sur l’Intermédiation féminine dans l’Ancien Testament. Intégrée à l’équipe MAP dans le cadre d’un stage pendant le mois de février 2022, elle a pu analyser les éléments onomastiques sémitiques et les compléter de références bibliographiques.

Manugraphie est une entreprise individuelle basée à Toulouse, Occitanie, spécialisée dans le webdesign et la conception de sites internet Drupal, WordPress et Wix. 

emmanuel-pepin@orange.fr

Fabio Porzia est responsable des sources épigraphiques et littéraires au Levant du premier millénaire av. n.è. Il a obtenu un Master en Sciences Bibliques à l’Institut Pontifical Biblique de Rome et un doctorat en Sciences de l’Antiquité à l’Université de Toulouse – Jean Jaurès. Sa thèse, dirigée par Corinne Bonnet et Stefania Mazzoni et intitulée « Gouverner avec le Livre. Une certaine idée de l’ancien Israël », visait à reconsidérer le recours aux catégories d’« identité » et « ethnicité » qui caractérise l’approche de beaucoup d’archéologues, historiens et exégètes à l’ancien Israël. Fabio Porzia est actif dans des recherches archéologiques et historiques au Levant méridional, et son centre d’intérêt courant est le large spectre d’interactions existant entre les différentes communautés de la région.

fabio.porzia@univ-tlse2.fr

Academia.edu : https://univ-tlse2.academia.edu/FabioPorzia

Anciennement de la Licence Histoire Bilingue français-anglais, Mathilde Rieu est étudiante en deuxième année du Master Mondes Anciens à l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Son rôle est d’aider à la coordination du Colloque « Naming and Mapping the Gods in the Ancient Mediterranean. Spaces, Mobilities, Imaginaries » qui aura lieu en mars 2020 ainsi qu’à l’organisation du Séminaire 4, de l’année 2019-2020

Maxime Salvagnac est un étudiant en informatique à l’université Paul Sabatier à Toulouse. Son travail consiste à faire une interface de requête et de visualisation pour le site web. Il s’occupe aussi de mettre en lien de façon graphique les relations entre les noms des dieux.

Après une licence d’histoire à l’Université Jean-François Champollion d’Albi, Théo Tavernier a intégré le Master Mondes Anciens de l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Ses recherches en numismatique, sous la direction de L. Bricault, se proposent de replacer la monnaie dans les sources de l’histoire des religions du monde antique. Stagiaire au sein du projet MAP, il mène des recherches sur Apollon et son environnement religieux à Delphes et Délos.