La base de données du projet MAP regroupe les appellations des divinités des mondes grecs et sémitiques entre 1000 av. n.è. et 400 de n.è. Sont prises en compte les séquences onomastiques divines, associant, dans la plupart des cas, au moins deux éléments. La base de données relationnelle en langage SQL repose sur trois niveaux d’enregistrement des données :
- 1) les sources, c’est-à-dire les textes qui comportent ces appellations sur des supports de nature très variée ;
- 2) les attestations, c’est-à-dire chaque occurrence de séquence onomastique combinant plusieurs éléments onomastiques qui se rapportent à une ou plusieurs divinités ;
- 3) les éléments, à savoir les unités de sens minimales ou attributs onomastiques (noms, adjectifs, propositions, etc), les « briques » que l’on agence les unes avec les autres pour former les différentes séquences.
Ces agencements sont transcrits dans des formules qui mettent en évidence la structure propre à chaque attestation et en particulier les types de liens entre éléments, de manière à visualiser la dynamique relationnelle à l’œuvre entre les attributs onomastiques du divin. De nombreuses métadonnées sont associées à ces trois grandes tables ; une attention particulière est prêtée à la localisation des données, à leur datation, et aux agents impliqués par les séquences onomastiques. Une table de bibliographie enrichit l’ensemble. L’ensemble est le fruit d’un travail collectif ; chaque contributeur est identifié par ses initiales et le dépouillement des sources progressif des sources se fait principalement par corpus d’édition et selon une organisation géographique. Plusieurs interfaces de requête permettent aux usagers d’interroger la base de données en fonction de multiples critères et modes d’interrogation. La base de données est reliée à un outil de webmapping permettant de cartographier les données et doit, à terme, se prêter également à des analyses de réseaux.